C'est la faute à 1995
Celui qui fait maire a, au dernier conseil municipal, une fois de plus, évoqué la situation qu'auraient laissée les municipalités de gauche avant 1995 : "Indexé sur l'inflation, l'endettement en 1995 était de 1800 € par habitant".
Certes, mais il ne peut ignorer que, sur cette moyenne globale par habitant, 530 € (en somme actualisée) correspondaient à une dette "récupérable"* : emprunts qui comme l'écrivait à l'époque la chambre régionale des comptes "génèrent des recettes significatives" : ateliers-relais, loyers du centre des impôts et de la trésorerie principale. Autrement dit des emprunts qui n'étaient pas à la charge du contribuable ! Même en admettant quelques défaillances pour les ateliers relais (le rapport de la chambre régionale en avait pointé 3 sur les 27 implantés), on est donc loin de 1800 € à la charge du contribuable, plutôt autour de 1300 €, c'est-à-dire dans la moyenne de la strate à l'époque. On chercherait vainement de tels types d'emprunts dans la dette actuelle.
Souchet, par pur sectarisme (pour lui les ateliers relais devaient être le premier pas vers la soviétisation de l'économie) a bradé cette source de "recettes significatives" tout en gardant la dette qui l'avait financée.
* Pour prendre une comparaison, imaginons un particulier qui veut améliorer sa maison. Pour l'emprunt d'une somme donnée, il peut, saisissant l'opportunité de prêts à taux zéro et d'avantages fiscaux, opter pour des travaux d'isolation : l'économie de dépenses de chauffage remboursera la dette ; il peut, en revanche, emprunter pour faire construire une piscine avec un prêt avec intérêt et aucune économie, au contraire, pour rembourser la dette. On voit bien que le niveau d'endettement peut être le même, mais que la charge réelle de l'emprunt est très différente !
Entre des ateliers-relais qui produisent des revenus et dynamisent l'économie et une belle salle de théâtre qui, malgré les recettes des entrées, produit des charges nettes, il y a aussi une différence... pour le contribuable !
Certes, mais il ne peut ignorer que, sur cette moyenne globale par habitant, 530 € (en somme actualisée) correspondaient à une dette "récupérable"* : emprunts qui comme l'écrivait à l'époque la chambre régionale des comptes "génèrent des recettes significatives" : ateliers-relais, loyers du centre des impôts et de la trésorerie principale. Autrement dit des emprunts qui n'étaient pas à la charge du contribuable ! Même en admettant quelques défaillances pour les ateliers relais (le rapport de la chambre régionale en avait pointé 3 sur les 27 implantés), on est donc loin de 1800 € à la charge du contribuable, plutôt autour de 1300 €, c'est-à-dire dans la moyenne de la strate à l'époque. On chercherait vainement de tels types d'emprunts dans la dette actuelle.
Souchet, par pur sectarisme (pour lui les ateliers relais devaient être le premier pas vers la soviétisation de l'économie) a bradé cette source de "recettes significatives" tout en gardant la dette qui l'avait financée.
* Pour prendre une comparaison, imaginons un particulier qui veut améliorer sa maison. Pour l'emprunt d'une somme donnée, il peut, saisissant l'opportunité de prêts à taux zéro et d'avantages fiscaux, opter pour des travaux d'isolation : l'économie de dépenses de chauffage remboursera la dette ; il peut, en revanche, emprunter pour faire construire une piscine avec un prêt avec intérêt et aucune économie, au contraire, pour rembourser la dette. On voit bien que le niveau d'endettement peut être le même, mais que la charge réelle de l'emprunt est très différente !
Entre des ateliers-relais qui produisent des revenus et dynamisent l'économie et une belle salle de théâtre qui, malgré les recettes des entrées, produit des charges nettes, il y a aussi une différence... pour le contribuable !