Conseil Municipal du 25/01/2010 : le Maire perd ses nerfs
Le Maire UMPF se lâche et transforme le début d’un Conseil Municipal en attaques politiciennes contre l’opposition municipale et la liste Auxiette aux régionales. Dix minutes de haine pure ! (voir la vidéo en fin d'article)
M. Perrier en introduction de ce conseil s’est « lâché », au sens littéral du terme, dans un discours de dix minutes plein d’agressivité. Il ne semblait jamais pouvoir s’arrêter, comme s’il était nourri de l’intérieur par une haine inextinguible. A part quelques ricanements et sourires approbateurs, même certains de ses colistiers paraissaient gênés par une telle violence verbale. Tout y est passé, la présence de JM Demy aux régionales sur la liste la plus sectaire qui puisse exister, la trahison de l’opposition face à sa politique de main tendue, les attaques ignominieuses à son encontre sur son absence de projet … …On peut s’interroger sur les raisons d’une telle diatribe. Calcul politicien à l’approche des régionales ou comportement incontrôlé à psychanalyser ? Les deux sans doute.
JM Demy a répondu calmement qu’il assumait ses choix politiques et que le Conseil municipal n’était pas le lieu d’un tel déferlement. Sa réaction, toute en retenue, a contrasté avec les vociférations d’un Maire hors de lui : la force tranquille face à l’hystérie.
En dehors de cet épisode deux sujets significatifs à l’ordre du jour :
Une nouvelle chaudière pour l’Ecole du Centre : Investissement indispensable puisque l’ancienne était fatiguée, mais qui ne s’inscrit pas dans un programme global de réfection de cette école que nous réclamons toujours. La Municipalité se contente de réparer ce qui ne fonctionne plus, dans l’urgence. Les gains d’énergie gagnés s’évanouiront malheureusement par des fenêtres non isolées. On ne peut, une fois de plus, que faire la comparaison avec la construction globale d’une nouvelle école dans le privé.
La réfection du toit de la tribune du Stade Jean de Mouzon, usé par les ans. Cela a été l’occasion pour l’opposition de redire qu’il aurait été préférable d’envisager un stade neuf sur la plaine du Sourdy, plutôt que de réparer bout par bout un équipement qui s’avère dépassé. Le Maire a balayé d’un revers de main cette argumentation en affirmant que cette solution aurait coûté 4 à 5 fois plus. Evaluation très contestable que nous étudierons dans un prochain dossier.
En voulant faire des économies à court terme, la municipalité s’engage dans des dépenses sans fin (112200 euros à la charge de la ville par exemple pour cette réparation). C’est à l’image de la pelouse du terrain de ce stade qu’il va falloir refaire pour la troisième fois en 5 ans. A ce sujet le Maire a expliqué sans rire que cette pelouse était victime à la fois d’un manque de ventilation et d’une plante parasite, le pâturin. Il n’y a qu’à Luçon qu’on voit ça ! La mauvaise qualité de la voirie luçonnaise avait déjà comme cause la nature d’un sous-sol rebelle, va-t-il prochainement nous exposer que toutes les difficultés locales sont liées au cycle de la lune ?
Imprévoyance et incompétence sont bien les deux constantes de la politique municipale actuelle. Les Luçonnais en subissent malheureusement les conséquences tous les jours… sans rire.