Les députés vendéens cancres de l’Assemblée nationale ?
Sans doute, pour ne pas faire de l'ombre à son chef, gourou et plus (car affinités), le Vicomte Le Jolis de Villiers de Saintignon, son ex-chargée de mission, à qui notre hobereau a confié son fief de Montaigu, Véronique Besse, fait partie des députés fantômes de l'Assemblée Nationale. P. de Villiers, on le sait, avec un zéro pointé, est le cancre du Parlement Européen ! Besse, 550e sur 577, avec, en tout et pour tout, une (1) intervention, fait partie des cancres de l'Assemblée Nationale. Pour sa défense, elle explique qu'en tant que député non inscrit (sic, apparemment, le féminin lui est inconnu), elle n'a droit qu'à une question par an. Elle n'abuse pas de ce droit, puisqu'en presque deux ans, elle n'est donc intervenue qu'une fois à l'Assemblée et aucune en commission. Confondant son rôle d'élue nationale, élue pour légiférer, avec celui de conseiller général (qu'elle est aussi), elle profère cette contre-vérité : « Les députés ne sont pas là pour faire du chiffre mais être à côté de la population qui les a élus. » Faire du chiffre, telle est la conception de la dame du travail parlementaire dont visiblement elle ne connaît rien.
Son collègue vendéen, l'idéologue du MPF, D. Souchet, bien qu'élu à une partielle, après l'invalidation du député en titre, Joël Sarlot (qui ne brillait pas non plus par une grande assiduité parlementaire), et bien que non inscrit aussi fait un peu mieux avec 7 interventions. Dont 3 en séances, ce qui montre que l'excuse invoquée par la dame Besse est biaisée : elle confond volontairement droit à une question orale et interventions dans le débat parlementaire ! Cependant Souchet est dans les profondeurs du classement à la 474e place. Il peut arguer que son collègue UMP, Dominique Caillaud, avec 6 interventions (et sur deux ans, lui) est plus bas (484e). Le très chevronné Louis Guédon (UMP) ne relève guère le niveau des élus de la nation vendéen avec 10 interventions (425e).